Edito : la question sociale

On a trop oublié que l'économie est une science morale inséparable de la question sociale » ainsi s’exprime Denis CLERC dans son ouvrage La France des travailleurs pauvres.

La question sociale aussi complexe car multiple soit elle ne peut en ces temps difficile être mise de côté. L’urgence sociale des situations vécues par de nombreuses personnes nous fait face à tous élus, associatifs ou acteurs impliqués de près ou de loin dans une initiative altruiste. A l’heure du développement durable, l’urgence sociale doit être mise en parallèle de l’urgence écologique sans concurrence, de manière complémentaire amis surtout sans effet de manche. Mais qui peut quoi dans cette affaire ? En premier lieu, il semble important de replacer la question sociale dans son contexte.

« Social » est un terme non seulement polysémique mais surtout victime d’a priori qui en font dans certain cas un terme tabou. « Faire du social » exprime ainsi une forme de misérabilisme. De plus en plus en plus souvent dans les communes le terme de « social » laisse la place au vocable « solidarités ». Plus global, moins stigmatisant aussi.

L’homme est un être social. Cette déclaration bien que très commune redonne au terme social la pertinence mais également la simplicité avec lequel il faut l’envisager. Certains préfèrent utiliser le terme sociétal arguant qu’il est moins idéologique et ouvert sur l’ensemble des activités humaines. Peut-être mais il perd par la même occasion une dimension importante : le caractère interpersonnel.