![[Hors-d'oeuvre] L'académie des Idées](http://3.bp.blogspot.com/-ewLhtovcPsM/VET685rJQkI/AAAAAAAABdQ/U0uXwyhCmHU/s1600/Image1.gif)
Contexte | De la santé individuelle à la santé collective, le bien-être de chacun comme objectif constant des politiques de santé publique
Plan | la santé individuelle (partie 1) la santé collective (partie 2) le bien-être social (partie 3)
I- LA SANTE INDIVIDUELLE
Il existe autant de définitions qu’il existe de manière d’envisager la santé. Cette dernière peut-être appréhendée sur le plan physique mais également psychologique ou social. Autrement dit, il ne suffit pas de ne souffrir d’aucuns maux physiques pour être en bonne santé. Telle que décrite par l’OMS, la santé se caractérise comme un état de complet bien-être physique, mental et social. Cet état de santé « utopique » repose donc sur un équilibre à maintenir plutôt que sur un état durable et définitif. D’autant qu’il varie entre la perception qu’a la personne de son état et la mesure que fait le professionnel de santé. Un patient peut avoir mal au ventre sans qu’aucune mesure scientifique ne permette de déceler une quelconque maladie.
La santé n’est pas qu’une dimension individuelle, elle est aussi collective et plus encore une politique publique à part entière qui fait d’elle un enjeu de société prioritaire.
La santé publique à pour mission de protéger les individus et d’améliorer leur bien-être. On parle de santé publique quand un « risque » concerne un nombre très important de personnes, a des conséquences sensibles sur la morbidité et la mortalité générale et enfin occasionne de nombreux frais pour sa prise en charge par le système de santé.
Son intervention se fait à plusieurs niveaux : prévention, planification, évaluation des risques.
Au même titre que le bien-être physique et psychique, le bien-être social, (c’est-à-dire individuel et collectif) est soumis à des besoins pour atteindre un état satisfaisant selon une graduation qui va des besoins vitaux jusqu’à la réalisation de soi (cf. pyramide de Maslow).
D’après certains théoriciens, les dimensions de développement humain et de capital social apparaissent comme des principes de satisfaction du bien être social pour l’individu comme à l’échelle de la société.
